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La crise politique en Thaïlande des milliers d'opposants d'obédience royaliste ont multiplié les actions pour paralyser l'activité gouvernementale et faire tomber rapidement le Premier ministre élu Somchai Wongsawat, beau-frère du dirigeant déchu Thaksin Shinawatra. L'opération la plus spectaculaire s'est déroulée dans la soirée lorsque des manifestants antigouvernementaux ont pris d'assaut le terminal de l'aéroport international Suvarnabhumi, plaque tournante utilisée par 13 millions de touristes visitant la Thaïlande chaque année. De véritables scènes de chaos se sont produites dans ce nouvel aéroport construit en 2006, sous le regard désemparé des touristes qui s'apprêtaient à embarquer. L'aéroport international a dû être fermé pour une période indéterminée vers 21 h, et les vols redirigés vers d'autres destinations. "Notre but est de fermer l'aéroport de Suvarnabhumi jusqu'au départ de Somchai", déclaré Parnthep Pourpongpan, porte-parole de la PAD, en se référant au premier ministre Somchai Wongsawat. Ce dernier, qui a exclu de démissionner, doit regagner son pays mercredi après avoir pris part au sommet Asie-Pacifique de l'APEC au Pérou. ![]() ![]() Janvier 2010 La Thaïlande a procédé à l'expulsion de plusieurs milliers de demandeurs d'asile Hmong vers le Laos, alors que des pays ont exprimé l'inquiétude qu'ils y soient persécutés. Quelque 5.000 militaires armés de matraques et de boucliers anti-émeute se sont déployés avant l'aube dans le camp de réfugiés de Huay Nam Khao, à 300 km au nord de Bangkok, afin d'en évacuer 4.400 membres de l'ethnie Hmong. les journalistes sont toujours interdits d'accès au camp. Plus de 4.000 Hmong ont déjà été expulsés dans des camions de l'armée et ont été conduits dans un centre d'immigration à Nong Khai, à la frontière du Laos, avant d'être remis aux autorités de ce pays. Des négociations ont été conduites pendant plusieurs heures pour convaincre 300 des demandeurs d'asile qui refusaient de quitter le camp, a précisé le colonel Charuvat. Les Hmong redoutent d'être soumis à de mauvais traitements de la part du gouvernement communiste laotien. Ils s'étaient alliés aux Etats-Unis durant la guerre du Viêtnam et nombre d'entre eux ont fuit le Laos en 1975 à l'arrivée au pouvoir du parti communiste. Un porte-parole du gouvernement laotien a affirmé que ces inquiétudes étaient sans fondement, les Hmong rapatriés étant considérés comme des migrants illégaux qui vont être relogés dans des villages de peuplement.
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