Or, pour réduire ces tensions et assouvir leurs désirs (y compris les moins avouables),
les hommes et les femmes font volontiers appel au poids du destin
et à l'idée courante selon laquelle les entorses à la moralité
(comme
seprostituer ou visiter
lesprostituées une fois
marié)
peuvent être contrebalancées
par la multiplication d'actes méritoires.
On touche ici à l'un des facteurs essentiels de l'ancrage populaire
du bouddhisme :
il définit un idéal moral tout en minimisant la responsabilité de ceux qui s'en écartent,
par la tolérance qu'il prône, le principe de la prédestination qu'il inculque
et les possibilités de rachat qu'il ouvre.

Le titre de Bouddha désigne une personne ayant, notamment de par sa sagesse,
réalisé l'éveil, c'est-à-dire atteint le nirvana.
Il peut être désigné par d'autres qualificatifs :
« Bienheureux » (baghavat), « Celui qui a vaincu » (jina)...
Plusieurs types de Bouddhas peuvent être distingués ;
le plus connu demeure le fondateur du bouddhisme, Siddharta Gotama,
archétype du « Bouddha pur et parfait » (samyaskambuddha).
Accueil

Le bouddhisme est l'un des grands systèmes de pensée et d'action orientaux.
Il compterait aujourd'hui environ 376 millions d'adeptes.
Né en Inde au VIe siècle av. J.-C., il s'est assez rapidement propagé
dans l'ensemble de l'Asie:
- vers le Japon en passant par le Tibet et la Chine;
- vers l'Indonésie en passant par la péninsule indochinoise; et aussi
- vers l'ouest, où il fut freiné par la Christianisme, et plus tard l'Islam.
Alexandre le Grand le rencontra en Bactriane au IIIe siècle av. J.-C.
Le bouddhisme fut finalement éradiqué de l'Inde, son berceau,
par la revitalisation de l'hindouisme à partir du IXe siècle[4], et les invasions musulmanes, à partir du XIIe siècle.
Il pénètre progressivement en Occident depuis le XIXe siècle,
mais sa propagation y subit une accélération depuis 1950 environ,
avec l'arrivée de maîtres Zen et Tibétains notamment,
où il séduit par la variété de ses pratiques et approches.